Mohammad Wassim Maaz était le dernier pédiatre vivant à Alep, avant que mercredi 27 avril, lui aussi, ne se fasse happer par les bombes.
Alep est une ville syrienne, coupée en deux depuis juillet 2012, entre secteur gouvernemental et secteur rebelle.
Alors que le médecin prodigué des soins à l’hôpital d’Al Qods, le docteur a été victime d’une attaque aérienne des troupes de Bachar Al Assad, qui emporta un dentiste, trois infirmiers, vingt-deux civils et lui même.
Dans la ville syrienne ravagée par les bombardements, Mohammad Wassim Maaz s’était donné pour mission de sauver les enfants de la ville au prix de sa propre vie.
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Mohammad Wassim Maaz était originaire d’Alep, où la journée il travaillait à l’hôpital pour enfants, et la nuit, il s’occupait des urgences à l’hôpital Al Qods. Il avait décidé de sécuriser sa famille en Turquie et avait prévu de leur rendre visite avant que la mort l’emporte hâtivement.
Son collègue Dr Hatem, très affecté par sa disparition, écrit dans une lettre pour soulager sa peine: « C’était le pédiatre le plus qualifié de la ville et le plus formidable de l’hôpital. Il était amical et blaguait souvent avec l’équipe. Il était humain et courageux ».
Selon ses collègues, le Dr Maaz « était considéré comme le meilleur pédiatre et en tout cas un des derniers à être resté dans cet enfer ».
Mirella Hodeib, porte-parole à Beyrouth de Médecins sans frontières (MSF), qui soutenait financièrement al-Qods, a été très touchée par la disparition du médecin qui: « était un pédiatre très dévoué et avait choisi de risquer sa vie pour aider la population d’Alep ».
Elle confie que la mort du Dr Maaz est une tragédie pour la ville d’Alep: « Al-Qods était le principal hôpital pour enfants et il était un important pédiatre. Il travaillait dans cet établissement depuis des années. Sa disparition est une terrible perte ».
Mohammad Wassim Maaz part avec honneur, au milieu de ce carnage il avait sauvé des dizaines de vies d’enfants et lorsque les bombardements se sont intensifiés dernièrement, il avait pris la décision de descendre les couveuses au rez-de-chaussée de l’hôpital pour les protéger.