Si les européens se sont orientés le temps d’un moment vers d’autres préoccupations, les migrants sont toutefois toujours là avec leur précarité. La crise migratoire tant médiatisée a été remplacée par les derniers événements marquants du moment, pourtant les camps sont bondés de migrants et leurs conditions de vie très approximatives.
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Une situation qui tend à s’éterniser depuis le marchandage opéré par l’union européenne qui les a vendus à vil prix aux turcs dans l’espoir d’en être définitivement débarrassé. Même si les conditions de vie des réfugiés semblent moins atroces en Turquie qu’elles ne l’étaient en France, en Belgique et ailleurs en Europe, il n’en reste pas moins que la vie de millions de familles syriennes s’est arrêtée dès l’instant où elles ont décidé de fuir la guerre. Vivant au jour le jour dans des camps de fortune où s’entassent des centaines de milliers de syriens, les enfants restent les principales victimes d’un avenir bien incertain.
Haïs, rejetés et méprisés, les réfugiés subissent toutes les vilenies en silence mais tentent néanmoins d’instaurer un semblant de vie pour leurs enfants traumatisés par toute cette violence.
Le meilleur moyen est encore de les occuper pour qu’ils oublient la dureté du quotidien des camps. C’est probablement ce que s’est dit l’international allemand d’origine turque Mesut Özil qui a tenu à apporter un peu de baume au cœur des enfants du camps de réfugiés Zaatari situé à 80 km d’Amman la capitale Jordanienne.
Le camp qui compte plus de 100.000 réfugiés est aussi grand qu’une ville, il fourmille d’hommes, de femmes et surtout d’enfants qui n’ont pas grand-chose à faire de leurs longues journées.
Sensible à la cause des migrants pour les avoir soutenu face à l’hostilité, la grande star du foot allemand a voulu faire beaucoup plus pour ces jeunes. Invité mercredi par le prince Ali, président de la Fédération de Jordanie, le joueur d’Arsenal a organisé une partie de foot avec les enfants du camp, a distribué des maillots et signé des autographes suscitant la joie et l’admiration des petits syriens.
« C’était un moment plein d’émotion pour moi de visiter ce camp. Quand le prince Ali m’a proposé de venir, je n’ai pas hésité une seconde » a déclaré Mesut Özil.
