Dans la ville de Fontana en Californie, une jeune étudiante lycéenne a défié tous les préjugés. Zarifeh Shalabi , une jeune musulmane voilée de 17 ans a été sacrée reine du bal de son école.
Encore traumatisée par l’attaque terroriste de San Bernardino, en décembre dernier qui a eu lieu a quelques kilomètres de son lieu d’habitation, la jeune fille voilée a commencé a subir les regards anti-musulmans des personnes qui changeaient de trottoir où qui la regardaient comme si elle représentait une menace pour leur intégrité physique. Elle a donc décidé de redonner une image positive à son voile.
Devenir reine du bal, était devenu un défi pour Zarifeh, qui très pieuse s’était toujours refusée de fréquenter des lieux mixtes ou de participer à des fêtes dansantes.
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Elle dialogua en amont avec sa famille et les dignitaires religieux de la mosquée locale pour persuader ses parents d’accepter de la voir, se présenter pour devenir reine de bal.Ainsi, elle réussit à convaincre ses parents de l’interêt de sa démarche pour la communauté musulmane.
Puis, elle organisa sa présentation pour devenir la nouvelle reine du bal, accompagnée de ses amies qui se chargèrent de sa campagne. Pour marquer leur soutien, elles portèrent chacune un voile et en distribuèrent également aux autres élèves, tout en arborant des ballons portatifs imprimés où étaient inscrits: « Ne soyez pas un méchant, voter pour le hijabi. »
Le soir de l’élection, elle resta en adéquation avec ses principes de pudeur et porta un somptueux voile et une robe perlée traditionnelle très fluide qu’elle réservait pour les mariages.
Enfin, Zarifeh sur scène face au reste de l’assemblée reçut l’ultime distinction: reine de bal de son lycée.
On lui déposa la couronne du sacre au-dessus de son hijab et proposa à ses amies de la porter chacune leur tour. Son amie Savanna Smith qui s’était proclamée directrice de campagne se souvient: « Nous avons tous eu l’impression que nous avions gagné ».
Son ami Sarahi Sanchez déclara aussi: « J’ai l’impression que nous avons appris quelque chose au reste du pays, ça me rend très fier. »
« Nous avons vu ça comme une chance de faire quelque chose de bien, pour représenter quelque chose de bien. »
La mère de Zarifeh s’étonne même aujourd’hui de la popularité de sa fille: « Je ne savais pas à quel point elle était vraiment respectée et aimée à l’école. »
Zarifeh Shalabi a réussi à prouver que le voile n’est pas une menace pour la société, mais surtout que la beauté et l’intelligence dépassent la simple apparence vestimentaire.