Si les attaques perpétrées en Occident ont tenu en haleine le monde entier, des attentats bien plus meurtriers sont ignorés par la plupart des médias mainstream totalement indifférents au sort de quelques arabes ou africains du bout du monde.
Pourtant Boko Haram ne baisse pas la garde, il continue à terroriser les populations, notamment au Nigéria. Le 3 janvier dernier, un attentat-suicide a été perpétré contre une mosquée de Gamboru, située non loin de la frontière avec le Cameroun.
C’était juste avant la prière de fajr, les fidèles venaient d’arriver lorsque l’attaque, attribuée au groupe terroriste, a eu lieu.
Selon des témoins, un adolescent portant une ceinture d’explosifs s’est mêlé aux fidèles avant de déclencher sa charge. 14 personnes sont mortes et le bilan humain pourrait encore s’alourdir si d’autres corps sont retrouvés sous les décombres, le lieu de culte ayant été totalement détruit. D’autres témoins affirment que le propre père du kamikaze faisait partie des victimes.
Gamboru, ville commerçante a été le théâtre d’attaques régulières commises par le groupe Boko Haram. Des centaines de personnes ont été massacrés en août 2014 et en mars 2015, avant que la ville ne soit reprise par les forces nigérianes avec l’aide de l’armée tchadienne.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari avait affirmé lors de son discours du nouvel an, que le groupe terroriste avait été « vaincu ». Mais selon l’UNICEF, les terroristes sont toujours aussi actifs et continuent à sévir en se servant d’enfants pour mener des attentats-suicides au Nigeria et au Cameroun.