L’année dernière pendant le mois de Ramadan, un militaire islamophobe avait préparé l’attaque d’une mosquée à Vénissieux tout près de Lyon. Il avait été arrêté à temps puis mis en examen avant de pouvoir passer à l’acte.
Ce jeune militaire de seulement 23 ans fait parti de l’extrême droite radicale qui souhaite éradiquer l’Islam de France. Lors de son arrestation il a reconnu sa volonté de s’en prendre à la Mosquée en utilisant ses armes à feu. Il avait été mis en examen pour « détentions de munitions de quatrième catégorie en relation avec une entreprise terroriste», et «dégradation de lieu de culte en relation avec une entreprise terroriste».
Vendredi 21 mars dernier, la cour d’appel de Paris a prononcé le non-lieu car il possédait des balles autorisées par la loi : des balles de 8ème catégorie ! Pourtant le jeune homme avait bien précisé qu’il comptait tirer sur la Mosquée de Vénissieux et que ce n’était pas sa première attaque : il a reconnu avoir jeté un cocktail molotov à l’entrée d’une mosquée de Libourne.
Comment est-ce possible qu’un individu puisse s’en sortir alors qu’il reconnait ouvertement et avec fierté son intention de s’en prendre à une communauté en France ? La réponse a sûrement un lien avec le fait que la communauté visée soit celle rattachée à l’Islam.