Comment se fait il que les personnes pauvres soient relativement plus généreuses que les personnes riches ?
Peut-être parce que les moins nantis compatissent plus facilement connaissant que trop les affres des restrictions et des privations.
Quoiqu’il en soit c’est toujours celui qui a le moins qui donne le plus.
A l’image d’Assia El Mouden, une Tangéroise de 61 ans dont la situation financière est précaire mais qui n’en n’oublie pas pour autant d’aider son prochain.
Avec ses maigres moyens de subsistance, Assia sillonne quotidiennement les rues de Tanger pour nourrir les chats de la ville. La vie de château menée par les animaux de compagnie en France et ailleurs n’a rien de comparable avec celle des chiens et des chats marocains.
Ceux-ci sont laissés à l’abandon errants dans les rues à la recherche d’un petit quelque chose à se mettre sous la dent.
« La Mère des chats », comme aiment à la surnommer les habitants de la ville, apporte un peu de réconfort aux chats errants. Une histoire singulière qui a ému les internautes car la compassion envers les animaux ne fait pas vraiment partie des traditions.
Disposant de peu de moyens, Assia a tout de même ouvert sa modeste maison à 11 chats qui n’avaient que la rue pour unique demeure.
L’humanité de cette femme au grand cœur fera peut-être bien des émules, qui sait ?