La semaine dernière la cour d’appel de Paris a confirmé le licenciement de Fatima Afif pour faute grave après qu’elle soit venue travailler voilée à la crèche privée Baby Loup. 48h plus tard, Baby Loup a reçu une énorme subvention de la part du Conseil général des Yvelines.
Non seulement une femme française est privée de ses droits en se faisant licenciée injustement pour des critères islamophobes, mais en plus l’auteur de cet acte anti-islam reçoit plus de 100 000 euros de subventions :
« Le Conseil général encourage les associations souhaitant développer les modes de garde pour la petite enfance. Pour cela, il apporte son soutien à l’association Baby Loup qui envisage de créer un multi-accueil à Conflans-Sainte-Honorine à la suite de son déménagement de Chanteloup-les-Vignes »
Le conseil continue ses justifications en mettant en avant les horaires d’ouverture ainsi que le nombre de places de la crèche :
« La spécificité de la structure Baby Loup est l’amplitude horaire qu’elle propose pour faciliter la garde des enfants dont les parents travaillent en horaires décalés. La capacité d’accueil sera de 38 places pour l’accueil en semaine, 13 places pour les samedis, dimanches et jours fériés et 10 places pour la nuit »
« La subvention accordée à Baby Loup est de 106 338 € pour la création de 18 places, soit la différence entre les 38 places transférées et les 20 nouvelles places prévues par la ville de Chanteloup-les-Vignes sur le site de la crèche Baby-Loup »
La subvention arrive-t-elle en récompense d’avoir défié « l’envahisseur musulman » ? Ou alors est-ce un pur hasard que cette crèche bénéficie d’une aide aussi importante seulement deux jours après avoir gagné son procès contre une femme voilée injustement licenciée ?
Cette décision judiciaire allant à l’encontre des valeurs de libertés individuelles de la République est une honte ! La salariée voilée entend bien se pourvoir en cassation.