Hier, lors de la prière du vendredi, un kamikaze s’est fait exploser dans une mosquée chiite à Bagdad et a fait 2 morts et une dizaine de blessés.
Les forces de sécurité irakiennes ont tout de suite installé un périmètre de sécurité autour de la mosquée, située dans le quartier Al-Baladiyat, dans l’Est de la capitale tandis que les ambulances transportaient les blessés vers les hôpitaux à proximité.
Les autorités de police intervenues sur place ont affirmé que le kamikaze a fait détonner sa ceinture d’explosifs dans la mosquée de l’imam Mehdi al-Mountazer. Le terroriste aurait été empêché d’entrer et s’est fait donc exploser à l’entrée de la mosquée. Cette attaque n’a toujours pas été revendiquée.
Après des années de conflits et de violences, l’Irak, soutenue par l’armée américaine, avait annoncé en décembre 2017 la « fin de la guerre » contre l’État Islamique « Daech » qui avait été chassé de l’ensemble des zones urbaines et peuplées qu’il avait sous contrôle.
Toutefois, le groupe terroriste conserve encore quelques cellules clandestines, dans les zones montagneuses, désertiques et tout le long des frontières avec la Syrie.