Les médias semblent moins intéressés par les actes terroristes lorsqu’ils touchent la communauté musulmane. En effet, dans la nuit du dimanche 6 août, la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a été victime de graves dégradations qui auraient pu faire de dangereux dégâts humains.
Deux engins incendiaires ont été lancés contre le lieu de culte détruisant une pompe à chaleur située à l’arrière du bâtiment. Des traces noires sont encore visibles près d’une fenêtre.
Les criminels n’ont pas encore été identifiés, mais il semblerait que les dégâts furent causés par un cocktail Molotov.
L’association en charge de la mosquée a porté plainte mais ne souhaiterait pas communiquer afin de « ne pas donner plus de publicité à cette attaque contre un édifice religieux ».
La vice-procureure du parquet de Bayonne Marie Hirigoyen a confirmé « qu’un climatiseur a été légèrement abîmé à l’extérieur » et que « l’enquête est en cours ».
Mais elle estime que cela serait dû « à un contexte d’alcoolisation » et que les faits n’auraient pas de « connotations religieuses ».
Difficile de croire que cette mosquée cachée dans les quartiers nord, près de la route de Pau dont celle le dôme vert discret est visible est victime d’un malencontreux accident…
Frédérique Espagnac, la sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, a condamné sur Twitter, des « dégradations inacceptables ».
