Akram, un cariste algérien de 29 ans résidant en Belgique, est mort le 19 juillet après une violente interpellation policière. Depuis, sa famille demande la vérité et l’Algérie exige des explications.
Zoulikha Zitouni, la mère d’Akram, explique, pleine de tristesse :
« Tous les jeunes, maghrébins, tous les étrangers, tous les africains, vous faites attention. Akram c’est une leçon pour vous. »
Akram, de son vrai nom Abderrahmane Ridha Kadri vivait en Belgique depuis l’âge de 14 ans. Il était le père d’une petite fille de 3 ans et il était sur le point de se marier. Soumaya, sa fiancée, explique :
« Ce qu’ils disent c’est faux. Il était très bien, il était conscient, il parlait comme il faut. On parlait de l’avenir. Je ne comprends pas pourquoi ils veulent lui coller cette étiquette. Il voulait vraiment avoir une nouvelle vie et ils ne lui ont pas laissé cette chance. »
La mère d’Akram poursuit :
« Je n’accuse personne car je n’ai pas le droit. L’affaire est entre les mains de la justice. Moi je demande à l’état belge qu’il me donne la vérité. Je n’ai pas besoin de faire de problèmes. »
Selon les témoins et les vidéos de surveillance, deux policiers ont maintenu Akram au sol en s’agenouillant sur lui une dizaine de minutes.
Un témoin de la scène où Akram a trouvé la mort, raconte :
« Ils auraient dû lui apporter une aide médicale beaucoup plus tôt. Les policiers ont parlé aux personnes qui filmaient, ils ont pris des téléphones portables et enlevé des images. »