De nouvelles attaques visant les musulmans ont eut lieu ces derniers jours dans le le nord-ouest de la Birmanie. Des bouddhistes ont incendiés une trentaine de maisons et de commerces appartenant aux musulmans Rohingyas, qui ne cessent d’être persécutés dans tout le pays.
Les forces de sécurité ont eu les plus grandes difficultés à contenir un millier de personnes en colère après l’arrestation d’un musulman accusé d’avoir tenté de violer une femme de 25 ans.
«Que les émeutiers mettent le feu au coupable de ce crime, cela aurait du sens. Mais c’est à nous qu’ils se sont pris» , a déclaré Win Naing, un paysan musulman. Les forces de l’ordre avaient refusé de livrer le suspect aux manifestants lorsque ceux-ci avaient fait le siège du poste de police, samedi soir. C’est par la suite qu’ils ont décidé de s’attaquer aux habitations et aux commerces avec une haine consternante qui ne cesse d’augmenter de jour en jour.
En effet, les agressions, les attaques contre des mosquées, maisons, commerces, ainsi que les tueries, se poursuivent sans que, ni les autorités gouvernementales, ni la communauté internationale ne prennent des mesures permettant d’assurer la protection des musulmans. Selon de nombreuses associations, les forces de l’ordre birmanes seraient même impliquées dans ce terrible génocide.
Le silence opéré par la communauté internationale est inadmissible. Le monde se doit de réagir, raison pour laquelle nous devons continuer à dénoncer ce qu’il se passe dans ce pays, et soutenir les associations qui viennent en aide à nos frères et sœurs Rohingyas.
