Il y a 3 ans, un reportage diffusé par le JT de France 2 avait beaucoup fait parler de lui. Il expliquait que le bar d’un quartier de Sevran « était interdit » aux femmes. Une accusation lourde qui a poussé le propriétaire à traduire les auteurs du reportage en justice, dont David Pujadas.
Ainsi, quatre personnes de France 2 sont actuellement renvoyées en procès pour diffamation. Parmi elles figure David Pujadas, l’ancien présentateur du JT et Delphine Emotte, alors présidente de France Télévisions. En effet, le tribunal correctionnel de Paris a rendu une ordonnance allant en ce sens.
Pour rappel, le reportage introduit par David Pujadas, expliquait que les femmes n’étaient pas les bienvenues dans un bar de la ville de Sevran. Causant alors beaucoup de préjudices au patron qui avait décidé de porter plainte.
Plus précisément, on voyait dans le reportage des journalistes suivant deux militantes du groupe « Brigade des mères ». Arrivés dans le bar-PMU de Sevran, on entend un client affirmer que « dans ce café, il n’y a pas de mixité ». Ajoutant ensuite : « Ici, c’est une mentalité différente, c’est comme au bled. »
C’est alors qu’un journaliste expliquait : « Aller dans un bar ici, c’est braver un interdit pour une femme. »
Suite à ces propos et à la plainte du patron du bar, la journaliste et l’une des militantes seront également jugées, en plus de David Pujadas et Delphine Ernotte.
De son côté, le patron, Amar Salhi, a depuis fermé les portes de son bar-PMU. Et dit vouloir « retrouver son honneur ». Il explique à l’AFP :
« Ça a été affreux, ça a changé ma vie, j’ai perdu beaucoup de choses. Ils m’ont assassiné. »
Concernant le procès, aucune date n’a pour l’instant été prononcée.
