Au cours des trois dernières semaines, deux incidents de vandalisme ont eu lieu à la mosquée de Toronto. Le premier incident comprenait des graffitis offensants, partiellement écrits en arabe. Et le week-end dernier, la mosquée a de nouveau été vandalisée avec des graffitis, des fenêtres cassées et une tentative d’effraction dans la mosquée.
Depuis, les deux incidents ont été signalés à la police de Toronto. Mais l’Association musulmane du Canada (MAC) reste profondément préoccupée par la nature de ces attaques.
La mosquée de Toronto a pris la parole
Selon elle, elles expriment des sentiments racistes et haineux anti-noirs et antimusulmans. Dans un communiqué, la mosquée de Toronto s’est exprimée ainsi :
« Nous sommes bouleversés par la façon dont ces crimes de haine se perpétuent. Toujours contre les lieux de culte, les communautés confessionnelles et les communautés de couleur à Toronto, la ville la plus grande et la plus diversifiée du Canada. Les vandales ont écrit des termes qui profanent et souillent les croyances islamiques. Et sont totalement irrespectueux envers un lieu de culte.
L’Association Musulmane du Canada (MAC), et par extension, l’ensemble de la communauté musulmane canadienne s’oppose au racisme anti-noir et aux actes de haine et de violence islamophobes. Et nous nous engageons à lutter contre de telles formes de sectarisme. La MAC demande aux autorités policières de mettre les ressources nécessaires pour retrouver les auteurs. Et pour protéger les mosquées et tous les lieux de culte contre les actes de vandalisme. En particulier pendant le COVID-19 lorsque les installations sont fermées. Nous demandons à nos gouvernements d’augmenter le soutien à la sécurité des mosquées et à la sécurité des membres de la communauté musulmane au Canada. »
Elle a poursuivi :
« Nous appelons également nos alliés à s’opposer fermement à l’islamophobie et au racisme anti-noir. Et deuxièmement, à prendre des engagements pour apprendre, enseigner et réfléchir sur les différentes façons dont nous causons sciemment et inconsciemment des dommages aux communautés de couleur marginalisées. »