Suite au décès de Cédric Chouviat décédé lors de son interpellation par des policiers le 3 janvier dernier, sa famille a décidé d’écrire une lettre au Président de la République Emmanuel Macron. Dans celle-ci, la famille demande notamment la suspension des policiers impliqués dans le décès de Cédric Chouviat.

Il y a quelques jours, Mediapart révélait qu’une note de l’IGPN estimait que l’un des policiers avait pratiqué un « étranglement arrière » sur Cédric Chouviat. Un étranglement qui n’a pas été mentionné dans les premières déclarations des agents.

En ce qui concerne l’autopsie, elle avait révélée un fracture du larynx et un état cardiovaculaire antérieur.

Dans la lettre au Président, les trois avocats de la famille demandent au Président :

 «d’intervenir pour que les policiers concernés soient suspendus.»

La lettre explique également :

« Il ne s’agit pas de porter atteinte à la présomption d’innocence mais, de manière préventive, prendre une mesure à l’égard de fonctionnaires qui, de manière certaine, sont allés au-delà de l’exercice de leurs fonctions en étant à l’origine du décès.»

La lettre au Président rappelle également une promesse faite par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner récemment qui n’a pas été tenue. Ce dernier avait assuré qu’une « étude d’évaluation de l’ensemble des techniques d’immobilisation» serait prochainement menée.

La lettre déplore :

«Nous n’avons toujours pas eu connaissance de l’étude d’évaluation.»

Par ailleurs, la lettre au Président met en lumière l’un des souhaits de la famille de Cédric Chouviat :

« Que ce décès soit à l’origine d’un débat public indispensable sur certaines méthodes policières.»

Dans l’attente d’une nouvelle technique alternative, la technique de la clé d’étranglement reste toujours valable.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici