Les États-Unis viennent d’annoncer qu’ils suspendent les importations de tomates et de coton en provenance du Xinjiang en Chine. Pour rappel, c’est dans cette région que des millions de Ouïghours, minorité chinoise musulmane subissent la répression.
Et c’est afin de lutter contre le travail forcé de cette minorité Ouïghoure que les États-Unis ont décidé de suspendre leurs importations en provenance de cette région chinoise. Car selon les autorités américaines, les productions chinoises de tomates et de coton proviendraient directement du travail forcé. Un travail forcé qui implique aussi bien le travail d’enfants que les abus humains divers.
C’est ce que vient d’annoncer l’agence américaine Reuters, ayant pour source des responsables des services de douanes et de la protection des frontières américaines.
Par ailleurs, cinq autres produits, non cités, également en lien avec le travail forcé au Xinjiang, sont également interdits sur le sol américain.
La commissaire adjointe exécutive de la protection des frontières américaines, Brenda Smith, a déclaré à Reuters :
« Les interdictions d’importation s’appliqueront à l’ensemble des chaînes d’approvisionnement concernant le coton, dont les fils de coton, les textiles et les vêtements, ainsi que les tomates, le concentré de tomate et d’autres produits en provenance de la région. »
Il est vrai que depuis des mois, les États-Unis condamnent de plus en plus la répression chinoise contre la minorité musulmane Ouïghoure. Ainsi, en juillet, Washington a sanctionné quatre responsables chinois, dont Chen Quanguo, secrétaire du Parti communiste dans le Xinjiang.
Mais de son côté, la Chine continue de démentir tout mauvais traitement à l’encontre des musulmans Ouïghours. En répétant inlassablement que ces camps de travail forcé seraient en fait des centres de formation professionnelle.