De mesures restrictives en interdictions à tire larigot contre la communauté musulmane, le législateur n’avait pas imaginé que certaines de ces mesures porteraient atteintes aux intérêts des citoyens de confession juive.

Et si un petit espoir devait pointer son nez à l’horizon il pourrait le faire grâce à l’entremise de cette association initiée par l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE).
Dans une volonté commune d’enrayer le rouleau compresseur législatif, des dizaines de représentants des communautés juive et musulmane ont décidé de joindre leurs efforts pour lutter contre les restrictions à l’égard de leurs rites religieux comme l’abattage des animaux ou la circoncision masculine.

Dans un souci de contrôler les us et coutumes des citoyens musulmans, les législations européennes ont redéfini certaines règles liées aux traditions religieuses afin de les rendre plus acceptables à leurs yeux.
Une main mise qui ne plaît évidemment pas aux principaux intéressés qui sont loin d’être les seuls visés par ces directives discriminatoires et partiales. Ainsi l’OSCE qui réunit une cinquantaine de pays européens, américains et asiatiques a décidé de réunir les différents représentants des communautés religieuses ainsi que des activistes anti-racisme pour contrer cette ingérence étatique sur des affaires qui relèvent du domaine religieux.

La réunion de travail qui porte le nom de « Liberté de religion et de croyance et pratiques cultuelles (dont la circoncision masculine et l’abattage rituel des animaux) », s’est déroulée à Vienne, au siège de l’OSCE les 22 et 23 juin derniers.
Il s’agit de la première réunion d’envergure réunissant les communautés juive et musulmane dans un même combat, la défense de leurs coutumes religieuses. Après avoir pris acte de l’avis des intéressés, l’OSCE a publié un communiqué qualifiant les restrictions religieuses de « formes d’intolérance et de discrimination ».

Selon le chef de projet à l’OSCE, Ilan Cohn, cette réunion a été « l’occasion aux leaders religieux musulmans et juifs d’apprendre à bâtir, au niveau national, des coalitions pour concevoir des plaidoyers pertinents et qui promeuvent la tolérance et la non-discrimination. »

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