Des centaines d’auteurs boycottent les institutions culturelles israéliennes, dénonçant l’oppression des Palestiniens

0
Des personnes portant des banderoles avec des drapeaux palestiniens et libanais défilent sur l'avenue Habib Bourguiba lors d'une manifestation contre les attaques israéliennes en cours, le 25 octobre 2024, à Tunis, en Tunisie.

Des centaines d’auteurs célèbres se sont engagés à boycotter les institutions culturelles israéliennes, les condamnant pour leur rôle dans « l’oppression écrasante des Palestiniens ».

Parmi les signataires figurent des figures littéraires de renom telles que Percival Everett, Sally Rooney, Viet Thanh Nguyen, Naomi Klein et Ocean Vuong, ainsi que des dizaines d’autres voix influentes de la littérature mondiale.

Décrit par Literary Hub comme la déclaration de condamnation la plus ferme du monde littéraire envers le secteur culturel israélien, cette lettre ouverte qualifie la guerre à Gaza de « génocide ». Les auteurs accusent également les responsables israéliens de rendre la création d’un État palestinien « impossible » après « 75 ans de déplacement, de nettoyage ethnique et d’apartheid. »

Ils critiquent en outre les institutions culturelles israéliennes pour leur implication dans le « blanchiment culturel » et « l’oppression et la dépossession de millions de Palestiniens depuis des décennies ».

« La culture a joué un rôle essentiel dans la normalisation de ces injustices », affirme la lettre. Les auteurs établissent des parallèles avec les boycotts des institutions sud-africaines sous l’apartheid, invoquant la responsabilité morale des écrivains et artistes dans la lutte contre l’oppression systémique.

Signée par des lauréats des prix Booker, Pulitzer et National Book Awards, la lettre appelle également d’autres membres de la communauté littéraire, tels que les écrivains, éditeurs et éditeurs, à s’engager à ne pas collaborer avec des institutions israéliennes qu’ils estiment complices ou silencieuses face aux violations des droits humains subies par les Palestiniens.

Elle se conclut par un appel à l’action : « Collaborer avec ces institutions, c’est nuire aux Palestiniens. Nous appelons donc nos collègues écrivains, traducteurs, illustrateurs et travailleurs du livre à se joindre à cet engagement. Nous appelons nos éditeurs, éditeurs et agents à se positionner, à reconnaître notre propre implication, notre responsabilité morale et à cesser de collaborer avec l’État israélien et avec les institutions israéliennes complices. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît tapez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici