Des manifestants pro-palestiniens au Danemark ont pulvérisé de la peinture rouge sur les murs du bâtiment du ministère des Affaires étrangères à Copenhague pour exprimer leur indignation face aux opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, selon des rapports médiatiques, rapporte l’Agence Anadolu.
Le chef de la police de Copenhague, Espen Godiken, a confirmé aux médias d’État, DR, tard mercredi, que les manifestants avaient également inscrit des messages politiques sur les murs du bâtiment à Christianshavn.
Une photo partagée par DR montre que les manifestants ont écrit : « Israël tue des enfants » et « Boycottez Israël » avec de la peinture en aérosol rouge.
Aucun groupe n’a revendiqué cette action et la police a confirmé qu’aucune arrestation n’avait été effectuée. Espen Godiken a déclaré que les forces de l’ordre travaillaient sur place pour sécuriser la vidéosurveillance et suivre des pistes techniques.
Bien que le Danemark ait demandé un cessez-le-feu sur les scènes internationales, le parlement danois a rejeté en mai une proposition visant à reconnaître officiellement un État palestinien, s’alignant sur l’avis du gouvernement selon lequel les conditions de reconnaissance n’étaient pas encore réunies. Cette décision contrastait avec des pays comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, qui ont soutenu l’indépendance palestinienne.
Quatre groupes de défense des droits humains ont déposé une plainte en avril contre le Danemark pour non-respect de ses obligations légales en autorisant les exportations d’armes vers Israël. Amnesty International Danemark, Oxfam Danemark, Mellemfolkeligt Samvirke et le groupe palestinien de défense des droits humains Al-Haq ont intenté une action contre le ministère des Affaires étrangères et la police nationale danoise.
Les groupes ont déclaré que des pièces d’armement et du matériel militaire danois exportés vers Israël étaient utilisés pour commettre des crimes de guerre possibles et contribuaient à un génocide plausible.
« Cela va à l’encontre du Traité sur le commerce des armes des Nations Unies et des règles communes de l’UE en matière d’exportations d’armes, qui stipulent clairement que les États membres sont obligés de refuser les exportations d’armes s’il existe un risque clair que ces pièces soient utilisées pour violer le droit international », ont-ils affirmé.
Plus de 41 400 victimes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis le début de l’attaque brutale d’Israël contre Gaza, qui a commencé après une attaque transfrontalière menée par le groupe de résistance palestinien Hamas, le 7 octobre dernier.