Dans la soirée du 4 février, dans le centre ville de Tel-Aviv, une grande manifestation a réuni plusieurs centaines d’Arabes et Juifs israéliens afin de protester contre la décision des autorités de démolir des maisons palestiniennes construites sans autorisation.
Les manifestants ont appelé le gouvernement israélien à arrêter les démolitions de maisons d’Arabes construites sans permis.
Les discours et les pancartes était écrits en Arabe comme en Hébreu, pour démontrer le combat mutuel contre ces injustes démolitions de domiciles.
De nombreux drapeaux palestiniens flottaient sur la manifestation, qui s’élevait notamment contre la démolition des maisons de Bédouins palestiniens dans les villages du Neguev de Kalansua et d’Umm al-Hiran.
Les familles de victimes de ces destructions de maisons ont pris la parole pour dénoncer les lois sionistes racistes et discriminatoires dans tous les domaines de la société.
Amal Abu Sa’ad, la veuve de Yakub Abu al-Kiyan, l’enseignant assassiné pendant la démolition des maisons d’Umm al-Hiran a adressé un cinglant message au Premier Ministre de l’Etat colonial israélien Benjamin Netanyahu:
« Vous ne réussirez pas à diviser les citoyens de ce pays malgré toute votre incitation à la haine. Nous voulons l’égalité entre Juifs et Arabes et nous sommes ensemble pour le dire aujourd’hui ».
A la tête du défilé figuraient des députés de Meretz, parti de gauche, et de la Liste unifiée, une coalition de différentes formations arabes israéliennes, qui ont accusé les membres du gouvernement de construire un récit de la peur à des fins politiques.