Dans la capitale grecque, les musulmans sont contraints à prier dans des mosquées clandestines, souvent des sous-sol ou des garages réaménagés en lieux de prières. Athènes est la seule capitale d’Europe à ne pas officialiser des lieux de culte pour la communauté musulmane. Les fidèles ont clairement le sentiment d’être exclus de la société.
Estimée à environ 250 000 personnes, les fidèles ont clairement le sentiment d’être exclus de la société. Ils sont le plus souvent originaires des pays arabes, du Pakistan, du Bangladesh ou de Somalie et financent l’intégralité des mosquées clandestines qu’ils utilisent au quotidien. Cela pose un réel problème sanitaire et de sécurité car le plus souvent ces salles de prières ne respectent aucune norme indispensable (sorties de secours, alarme anti-incendie etc).
L’Etat a décidé en 2016 de financer la première et unique mosquée officielle, mais le projet est repoussé sans cesse et ne convient en rien aux besoins des fidèles : capacité de 350 personnes, situées à la sortie du centre-ville, pas de minaret.. autant dire que cette initiative n’est que politique.
