Contrairement au système universitaire français, le financement des études en Angleterre coûte extrêmement cher. Le pays propose alors un système de prêt avec intérêt mais par définition inaccessible aux musulmans car l’usure est formellement interdit en islam. Désormais, ces derniers auront la possibilité de contracter un prêt en adéquation avec la Shari’a.
David Willets, le Secrétaire d’État chargé des Universités et de la Science, a annoncé jeudi dernier qu’il travaillait dans le but de mettre en place un système de prêt étudiant conforme aux principes islamiques :
« Les prêts étudiants conformes à la Sharia pourront également faire accéder les universités à un plus grand nombre de talents et aider le Royaume-Uni à acquérir des compétences de plus haut niveau dont nous avons besoin pour assurer la croissance économique à long terme »
Sur le site du gouvernement il y est écrit que cette décision est urgente et nécessaire et qu’elle doit être appliquée « avant que davantage d’étudiants ne passent à travers le filet et ne parviennent à réaliser leurs ambitions, uniquement en raison des contraintes financières ». En effet, le ministre ne souhaite plus voir passer des talents qui pourraient faire remonter l’économie du pays.
David Cameron avait déjà émis cette idée, lui qui souhaite participer au développement de la finance islamique en Grande Bretagne devrait appuyer avec ferveur son collègue David Willets. Et en France c’est pour quand ?
Dans un hadith, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit : « La pratique de l’usure comporte 72 chapitres dont le moins grave est assimilable à commettre l’acte sexuel (fornication) avec sa propre mère ». (rapporté par at-Tabarani dans al-Awsat et déclaré authentique par al-Albani dans Sahih al-Djami, n° 3537).