Deux étudiantes voilées en Biologie dans une université de région parisienne, se sont vues refuser l’accès aux travaux pratiques à cause de leur foulard.

L’une des responsables de la formation a expliqué :

leur foulard va à l’encontre des normes de sécurité

Ayant une obligation d’assiduité, les étudiantes sont confrontées a un véritable problème.

A chaque fois que les jeunes femmes demandent à participer aux TP voilées, elles se voient refuser l’accès et donc comptabiliser une demi-journée d’absence…

Face à ce dilemme, les deux étudiantes décident donc de saisir le CCIF afin de se renseigner sur leurs droits.

Malgré l’intervention du Collectif contre l’islamophbie en France, la direction campe sur ses positions et interdit tout port de tout couvre-chef dans le cadre des travaux pratiques.

Une des étudiantes a expliqué :

Je me suis sentie humiliée , on m’interdisait d’étudier pour un bout de tissu.Lors des TP, il y a obligation pour les étudiants de porter des blouses 100% coton, cela rentre dans le cadre des consignes de sécurité. On a donc été acheter des couvre-chefs 100% coton et on s’est assurées que notre voile n’allait pas nous gêner pendant nos manipulations.

Après plusieurs échanges entre le CCIF et la direction de la faculté, cette dernière se conforme à la loi et permet aux jeunes femmes de couvrir leur tête sous certaines conditions.

Selon le TP nous devons soit porter une charlotte opaque que la fac fournit, soit un de nos couvre-cheveux 100% coton ou encore un bonnet cousu main 100% coton

Soulagées, elles expliquent :

C’est triste de réagir de cette façon et d’être aussi heureuse alors que c’est notre droit de pouvoir porter ce que l’on souhaite.

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