Lors de son discours tenu hier vendredi dans la ville des Mureaux dans les Yvelines, le président Emmanuel Macron a proposé que la langue arabe soit davantage enseignée dans les écoles françaises.
Avant de s’exprimer au sujet de la langue arabe, il a tout d’abord tenu à préciser :
« Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste qui se traduit souvent par la constitution d’une contre-société. Ne nous laissons pas entraîner dans le piège de l’amalgame tendu par les polémistes et par les extrêmes qui consisterait à stigmatiser tous les musulmans. »
Puis, au sujet de l’enseignement de la langue arabe, Emmanuel Macron a plaidé pour :
« Enseigner davantage la langue arabe à l’école ou dans un périscolaire que nous maîtrisons car notre jeunesse est aussi riche de cette culture plurielle . L’État doit également s’engager et soutenir ce qui doit, dans notre pays, permettre de faire émerger une meilleure compréhension de l’islam.»
La langue arabe, au coeur des préoccupations du président
Le chef de l’État a expliqué vouloir en finir avec les jeunes qui “vont l’apprendre dans des associations qui leur proposent le pire et qui sont manipulés”.
Et pour mener à bien cette enseignement de la langue arabe, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un institut scientifique d’islamologie et de postes supplémentaires dans l’enseignement supérieur.
Dans le domaine de l’éducation, la langue arabe n’a pas été le seul sujet abordé par le président français. En effet, il a également annoncé que l’instruction scolaire à domicile serait désormais très limitée, « notamment aux impératifs de santé ».
Ainsi, l’école deviendra obligatoire dès l’âge de 3 ans. Le président a expliqué :
« C’est une nécessité. J’ai pris une décision sans doute l’une des plus radicales depuis les lois de 1882 et celles assurant la mixité scolaire entre garçons et filles en 1969. Et les écoles hors contrat feront l’objet d’un contrôle renforcé».