En Inde, le premier ministre Narendra Modi et son parti, le Bharatiya janara parti (BJP) veulent mener une politique nationaliste hindoue dans le nord du pays. Elu grâce à une large base hindoue en mai dernier, le gouvernement a décidé dès cet été de révoquer l’article 370 de la constitution qui octroyait au Cachemire un statut d’autonomie partielle. Outre la situation tendue que connait cette région à majorité musulmane et convoitée par le Pakistan, d’autres événements ont lieu à Assam, une région proche des frontières avec le Myanmar et le Bangladesh.

Selon le New York Times, les musulmans de cette région sont témoins de la remise en cause de leur citoyenneté et risquent d’être considérés par l’Etat indien comme des migrants présents d’une manière illégale. Quelque centaines de personnes ont déjà été arrêtées.

Cette politique discriminatoire est justifiée par le gouvernement indien par l’arrivée néfaste de migrants musulmans. Migrants que le ministre de l’intérieur indien Amit Shah a qualifié de «termites», assurant que son parti allait les «prendre un par un et les lancer dans le Golfe du Bengale».

Ainsi des musulmans nés en Inde et ayant vécu toute leur vie en Inde se voient dans l’obligation de chercher des documents prouvant leur citoyenneté ou celle de leurs ancêtres comme par exemple des actes de propriété ou des certificats de naissance.

Ces derniers espèrent échapper aux centres de détentions que le gouvernement indien est en train de construire pour toutes les personnes jugées migrantes illégales.
Parallèlement à cela, le parti au pouvoir vient de passer une loi octroyant la citoyenneté aux migrants hindous, chrétiens, sikhs, bouddhistes, parsis et jains des pays voisins. En bref, toutes les principales religions d’Asie du sud excepté l’Islam…

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