Devant l’Organisation de la coopération islamique, le président turc a posé des accusations très graves.
Selon lui, les pays occidentaux ainsi que certains États arabes encouragent Israël dans une pratique de brutalités à l’encontre des Palestiniens les plus faibles.
Recep Tayyip Erdogan accuse Israël «d’exécuter ouvertement» les petites Palestiniennes et les personnes âgées dans les rues.
Malheureusement, la situation en Palestine et dans sa partie inséparable, Al-Quds, ne fait qu’empirer jour après jour.
Il réaffirme que :
L’attitude d’Israël, qui ne connaît ni droit, ni loi, ni justice, ni humanité, approfondit sans discontinuer la crise dans la région, au détriment des musulmans.
Ces attaques dirigées contre l’entité sioniste, ont été tenues lors d’une conférence consacrée au développement social et organisée par l’Organisation de la coopération islamique à Istanbul.
Nous devons aujourd’hui faire face à une Palestine dans les rues de laquelle des filles, des pères, des mères, des personnes âgées, de jeunes innocents sont assassinés sans pitié par Israël.
Certains pays arabes encouragent ces brutalités israéliennes.
Nous, en Turquie, nous nous sentons la majorité du temps seul dans nos objections contre les oppressions commises à Al-Quds et en Palestine.
Mais contre vent et marées :
Nous continuerons à défendre la vérité et la justice et nous continuerons à défendre les opprimés quel qu’en soit le prix. Jamais nous ne cesserons de défendre la cause d’Al-Quds et les droits des Palestiniens ou d’agir en solidarité avec les opprimés.
Proche du Hamas, Erdogan est un critique féroce d’Israël.
Mais entre Erdogan et le Premier ministre israélien, on ne peut pas dire qu’il y ait une complicité aimable, ils s’échangent régulièrement des injures, se qualifiant mutuellement de terroriste et d’assassin de masse.
Malgré la fin officielle d’une querelle diplomatique qui avait duré six ans entre l’État juif et la Turquie, les liens entre les deux pays restent très tendus et c’est peu dire.
Ce conflit avait pour source, l’assassinat de dix pro-palestiniens turcs en 2016, tués lors d’une «pseudo-confrontation» avec des commandos de la marine israélienne à bord du navire Mavi Marmara.
Ce navire qui cherchait à briser le blocus maritime infâme de Gaza.