Le journaliste hébreu Tsvika Yehezkeli avait pour ambition de dévoiler dans son reportage « Le djihad silencieux » les coulisses obscures de l’Islam de France. Alors qu’il avait promis des révélations chocs, le journaliste fantasmé n’a eu le droit qu’à la réalité d’une communauté musulmane banale.
En janvier dernier Jean-Paul Ney assuré que le journaliste s’était infiltré dans des milieux extrémistes prônant le djihadisme. Il assurait également avoir obtenu des révélations sur le CCIF et le CBSP, association d’aide pour la Palestine, qui se sont avérés être des « fake news. ». Le plus gros scoop serait le fait que Samy Debah membre du CCIF aurait demandé à deux donateurs de faire…un virement. Concernant le CBSP ce dernier a tenté de savoir si des fonds étaient versés au Hamas ce qui lui a valu une réponse négative.
Réalisé en plusieurs parties , le reportage a été diffusé dans l’état hébreu mais n’a pas obtenu le succès souhaité par le journaliste. Comme Bernard de La Villardière et son « dossier tabou » sur l’Islam de France, certains journalistes se faisant passer pour des journalistes d’investigation fabriquent de toutes pièces une réalité qui nourrit les fantasmes et mène à des raccourcies qui ne font d’accentuer les stéréotypes et la haine envers l’Islam.
En images, la bande annonce du reportage en question :