« Comment peut-on vivre avec ça ? » Dans un message poignant posté sur X ce 29 avril 2024, Francis Ngannou, ex-combattant de MMA, a annoncé la mort de son fils, âgé de seulement 15 mois.
Ce vétéran des arts martiaux mixtes est une véritable icône dans son domaine, et il est certain qu’il trouvera du réconfort auprès de ses proches pour se reconstruire. Le 29 avril 2024, sur sa page X, Francis Ngannou a partagé une nouvelle tragique : la perte de son fils, Kobe, à seulement 15 mois. Les circonstances de ce décès demeurent inconnues pour l’instant.
Le champion a annoncé cette triste nouvelle avec des mots poignants, exprimant le chagrin d’un père en deuil qui se demande comment continuer sans son enfant : « À quoi bon se battre si les épreuves auxquelles nous faisons face sont celles qui nous frappent le plus durement ? Pourquoi la vie est-elle si cruelle et injuste ? Pourquoi nous enlève-t-elle toujours ce que nous chérissons le plus ? Je suis complètement épuisé », a-t-il partagé sur sa page X.
Sur Instagram, Francis Ngannou a partagé une image en noir et blanc de lui avec son fils, où il a inscrit sa date de naissance le « 13 janvier 2023 » et sa date de décès le « 27 avril 2024 ». Il exprime le choc de perdre son fils si jeune : « C’est trop tôt pour qu’il parte, et pourtant il n’est plus là. Mon petit garçon, mon compagnon, mon ami Kobe était si vivant et joyeux. Maintenant, il repose sans vie. J’ai appelé son nom, mais il n’a pas répondu », écrit-il.
Le boxeur lance ensuite un appel au secours, disant : « J’étais la meilleure version de moi-même quand j’étais avec lui, et maintenant je suis perdu. La vie est si injuste de nous frapper au plus profond de notre être. Comment faites-vous face à cela ? Comment continue-t-on à vivre ? Je vous en supplie, si vous avez des idées, aidez-moi, car je ne sais pas du tout quoi faire ni comment gérer cette situation », conclut-il.
Lorsqu’un jeune enfant décède, il devance ses parents au Paradis
Mu’âwiya ibn Qurra a rapporté d’après son père : « Lorsque le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) s’asseyait, un groupe de compagnons s’asseyaient avec lui. Parmi ceux-ci se trouvait un homme qui avait un jeune garçon qui montait sur son dos et s’asseyait devant lui jusqu’au jour où ce jeune garçon décéda et l’homme cessa d’assister à ce rassemblement. Le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) remarqua son absence et dit : « Pourquoi ne vois-je plus untel ? » On lui répondit : « O Messager d’Allah, son enfant qui tu voyais est décédé et c’est ce qui l’empêche d’assister à cette assemblée. » Le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) alla à sa rencontre et lui demanda des nouvelles de son fils. L’homme l’informa qu’il était décédé. Le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam) lui présenta ses condoléances puis lui dit : – « O untel, que préfères-tu : profiter de lui (ton fils) toute ta vie ou ne pas te présenter demain devant une porte du Paradis sans le trouver t’y ayant devancé et t’ouvrant celle-ci ? » – « O Prophète d’Allah, je préfèrerais certes qu’il me devance à l’une des portes du Paradis et m’ouvre cette dernière. », dit l’homme. – « Tu auras donc ce que tu souhaites. », dit le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam). Un homme parmi les Ansârs se leva ensuite et dit : – « O Messager d’Allah, je sacrifierais pour toi ma vie. Cela est-il spécifique à cet homme ou est-ce également valable pour tout musulman qui a perdu un jeune enfant ? » – « Cela est certes valable pour tout musulman qui perd un jeune enfant. », répondit le Prophète (sallallahu alayhi wa sallam). »
[al-Nasa’î, al-Tirmidhi, ibn Mâdja (al-Albânî : sahîh)]