Touché à la tête par balles lors d’une fusillade à Nantes ce lundi 11 janvier, Abdelghani Sidali est décédé ce mercredi 13 janvier.Le jeune garçon âgé de 15 ans était atteint à l’œil et à la carotide. Le fis de Rafik Sidali se trouvait dans un état critique, après avoir été atteint à l’œil et à la carotide.
Les médecins de l’hôpital ont décidé, avec l’accord de la famille, d’arrêter de le maintenir artificiellement en vie en milieu de matinée. Son décès a été officiellement déclaré un peu avant midi, révèle Ouest France.
Abdelghani Sidali était sorti prendre l’air lundi 11 janvier, promettant à son père de revenir rapidement. Hélas, l’adolescent ne reviendra jamais à l’appartement familial, situé au quartier des Dervallières, à Nantes. A sa sortie, il a été gravement blessé par balle lors d’une fusillade ayant éclaté dans le quartier. « Abdel aidait sa petite sœur à faire ses devoirs. Deux heures après, il était hospitalisé », confiait son père, mardi.
Consternation à Nantes
« La mort de ce jeune garçon est un drame, pour sa famille d’abord, et pour nous toutes et tous, à l’émotion s’ajoute la colère face à cet acte inqualifiable et à la violence insupportable dont ce jeune est la victime », a réagi le maire de Nantes dans un communiqué.
Le corps de Abdelghani Sidali devrait être enterré en Algérie. Ses parents vont déposer des dossiers auprès du Consulat d’Algérie en vue d’accompagner la dépouille de leur fils, qui sera transférée dans les prochains jours en Algérie.
Une police absente selon les habitants
Ces habitantes regrettent également l’absence des forces de police dans le secteur. « Nous sommes en période de couvre-feu. Pourtant, ici, le soir, il y a du monde partout. Ça prouve bien qu’il n’y a aucune patrouille de police. » Une habitante d’une barre d’immeuble voisine réclame l’installation d’un poste de police de proximité. « Je veux une police de proximité. Ici, il n’y a que ça comme solution pour faire partir les jeunes. »