Les troupes israéliennes tuent un Palestinien à Gaza dont le corps est vu plus tard suspendu au bras mécanique d’un bulldozer, dans des séquences vidéo publiées sur les réseaux sociaux.
New Israeli Crime
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Israeli occupation forces use a bulldozer to pull the body of Palestinian young man after killing him near the barbed fence in the south of Gaza. pic.twitter.com/AVpNACqdvR— Shehab Agency (@ShehabAgencyEn) February 23, 2020
Dimanche, l’armée israélienne a abattu un Palestinien près de la clôture avec Gaza bloquée, avant d’extraire son corps avec un bulldozer, a déclaré l’armée, provoquant l’indignation.
Le groupe palestinien Jihad islamique a déclaré que l’homme était l’un de ses membres, mais il n’a pas révélé ce qu’il faisait dans la région.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a déclaré que des soldats avaient ouvert le feu sur deux Palestiniens plaçant un engin explosif à côté de la clôture dans l’enclave gouvernée par le Hamas.
Il a indiqué que l’un des hommes avait été tué et qu’un bulldozer militaire avait enlevé son corps.
Il n’a pas été possible de vérifier indépendamment les affirmations israéliennes. Le Hamas a condamné la profanation du corps dans un communiqué.
Des témoins et des responsables de la santé ont déclaré que deux autres Palestiniens avaient été blessés par les troupes israéliennes après qu’un groupe de personnes ait tenté de récupérer le corps.
La vidéo devient virale
Des séquences vidéo tournées par un photographe de Gaza et publiées sur les réseaux sociaux ont montré ce qui semblait être une silhouette sans vie suspendue au bras mécanique du bulldozer, qui était gardé par un char israélien, tandis que des hommes non armés tentaient de le collecter.
Le bruit des coups de feu est entendu et les hommes finissent par s’enfuir.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que deux civils avaient été blessés par les troupes israéliennes sur les lieux.
Le ministre de la défense israélien belliciste, Naftali Bennett, a poursuivi une politique consistant à conserver les corps des combattants de Gaza comme monnaie d’échange pour faire pression sur le Hamas, qui gouverne l’enclave palestinienne, et qui détient les corps de deux soldats israéliens depuis 2014.
