L’Indonésie a appelé mardi l’Arabie saoudite à décider si elle autoriserait le pèlerinage islamique annuel du Hajj à La Mecque, après que la pandémie de coronavirus ait plongé le rituel dans le doute.
L’année dernière, environ 2,5 millions de fidèles se sont rendus en Arabie saoudite du monde entier pour prendre part au « hajj », que tous les musulmans doivent effectuer au moins une fois dans leur vie si possible.
Le pèlerinage « omra » toute l’année a été suspendu en mars, tandis que l’Arabie saoudite a demandé aux musulmans de différer temporairement les préparatifs lors de l’épidémie de COVID-19.
Mais les autorités saoudiennes n’ont pas encore annoncé si elles procéderaient au Hajj de cette année, qui a lieu fin juillet.
Décision avant la fin du Ramadan
Le ministère indonésien des Affaires religieuses a déclaré qu’une décision devrait être prise avant la fin du mois de jeûne du Ramadan ce week-end.
« Nous espérons que la décision officielle concernant la poursuite ou l’annulation du pèlerinage sera annoncée prochainement », a déclaré mardi à l’AFP le porte-parole du ministère, Oman Fathurahman.
L’Indonésie est la plus grande nation à majorité musulmane du monde et au moins 231 000 de ses citoyens ont été enregistrés pour participer au pèlerinage de cette année – le plus grand contingent de toutes les nations.
Mais l’Indonésie n’a pas confirmé les contrats de logement, de transport et autres avec les autorités touristiques saoudiennes, a déclaré Fathurahman.
« Jusqu’à présent, le ministère des Affaires religieuses n’a pas encore signé de contrat ou payé l’acompte pour les services de hadj en Arabie saoudite », a-t-il ajouté.
Le pèlerinage est une source de revenus clé pour le royaume mais risque de devenir une source majeure de contagion si les pèlerins affluent vers les sites religieux de La Mecque.
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