Quand le personnel des bureaux de votes profite de leur fonction exceptionnelle pour alimenter les comportements islamophobes, cela donne la plus abjecte des discriminations.
Dans plusieurs villes françaises comme Paris, Nice, Marseille ou Plaisir, des femmes voilées n’ont pas pu voter lors du premier tour des élections présidentielles.
Si certaines ont pu voter grâce à l’intervention de citoyens ébahis de la situation, d’autres femmes n’ont pas pu aller au bout de leur acte citoyen sous prétexte d’appliquer “un principe de laïcité” erronée.
C’est le cas, de Soraya B. qui a tenté de voter dans les Yvelines, en vain.
L’assesseur a en effet conditionné l’exercice de son droit de vote au retrait de son foulard, ce qu’a formellement refusé l’intéressée.
Soraya s’est sentie humiliée «devant sa fille qui lui demandait ce qui se passait.»
Pourtant, rien n’empêche une femme voilée de voter, puisque le voile est autorisé dans les lieux publics.
Pour réagir et empêcher ce genre de comportement islamophobe la jeune femme a contacté le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France).