La « charte des principes » de l’Islam de France, présentée par le Conseil français du culte musulman, au président de la République, est vivement critiquée par plusieurs fédérations, mosquées et imams français qui refusent de signer le texte.
A l’instar de L’imam Mohamed Nadhir de la plateforme DinulQayyima, Ismaïl Mounir s’est récemment opposé aux dispositions de ce texte dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux.
Voir cette publication sur Instagram
Retrait de la Grande Mosquée de Paris
Dans un communiqué officiel, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, annonce son retrait « irrévocable » du projet de création du Conseil national des imams voulu par Emmanuel Macron et dénonce « de viles manipulations » venant de « la composante islamiste au sein du CFCM ».
« J’ai décidé de ne plus participer aux réunions qui visent à mettre en oeuvre le projet du Conseil national des imams et de geler tous les contacts avec l’ensemble de la composante islamiste du Conseil français du culte musulman », poursuit le recteur de la Grande mosquée de Paris.
Chems-eddine Hafiz accuse « la composante islamiste au sein du CFCM, notamment celle liée à des régimes étrangers hostiles à la France » d’avoir « insidieusement bloqué les négociations » sur la charte en « remettant en cause presque systématiquement certains passages importants ». Pour le recteur, il s’agit d’une nouvelle tentative de « saborder toutes les initiatives qui visent à créer des rapprochements salutaires entre les musulmans de France et la communauté nationale ». Il dénonce encore ces « cercles malveillants » souhaitant, selon lui, transformer l’islam, « une religion paisible en idéologie de combat ».