Les sionistes israéliens veulent forcer les Palestiniens à émigrer en Jordanie, une «patrie alternative».

La droite israélienne se prépare à présenter un plan pour renverser le roi jordanien après avoir annexé la vallée du Jourdain en Cisjordanie pour réaliser le rêve de la Jordanie convertie en Palestine.

Ce schéma vise à établir une confédération entre l’Autorité palestinienne et la «Jordanie palestinienne», les sionistes souhaitant annexer la Cisjordanie sans, évidemment leurs propriétaires, les millions de Palestiniens qui s’y trouvent déjà et ceux qu’ils ont déjà été exilé. Les forçant à se diriger vers la Jordanie.

Le journal israélien Haaretz a révélé fin décembre les approches et les plans de la droite israélienne, dirigés par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Israël a des plans prédéfinis pour la Jordanie, mais ces plans n’incluent pas le roi actuel. Cela est démontré par plusieurs articles et rapports rédigés ce mois-ci par des écrivains israéliens de droite qui ont tous une même prétention, celle de mettre fin au traité de paix avec la Jordanie.

Les sionistes pensent que l’annexion de la vallée du Jourdain est une bonne opération tactique, elle ferait d’une pierre, deux coups.

Le premier consistant à annexer la Cisjordanie et à annuler l’accord de paix avec la Jordanie.

Le second à renverser la famille royale des Hachémites et que la Jordanie devienne la Palestine.

Ce plan vise donc à établir une confédération entre l’Autorité palestinienne et la Jordanie palestinienne.

Il est intéressant de noter que ce rêve est partagé par tous les courants de la droite israélienne.

Lorsque cela se produira, les Palestiniens de Cisjordanie obtiendront des droits politiques en Jordanie.

Selon cette théorie israélienne, lorsque l’État palestinien sera établi en Jordanie, les Palestiniens pourront résoudre leurs problèmes, mettre un terme à leurs souffrances et surtout cesser les opérations armées contre Israël.

Depuis 1988, les Palestiniens de Cisjordanie ont pu obtenir passeports jordaniens temporaires.

Il convient de noter que l’approche israélienne est en totale contradiction des vœux de la Jordanie qui souhaite au contraire réduire le nombre de Palestiniens dans le royaume. Elle refuse pour le moment de recevoir des réfugiés palestiniens sur son sol.

Pour Israël la solution à deux États au conflit israélo-palestinien n’est plus pratique ni réaliste.

D’autres voudraient que la solution alternative soit la création d’un État arabe palestinien à l’est du Jourdain, qui instaurera la paix entre Israël et la Palestine. Le fleuve pouvant être utilisé pour transporter des marchandises et des produits des deux côtés.

Il y a un autre scénario israélien selon lequel la Jordanie accueille plus de Palestiniens et qu’au lieu que le pays devienne une république palestinienne, les Palestiniens deviennent des citoyens à part entière dans le Royaume hachémite.

Le retour de Gilad Sharon après une longue absence est à noter. Il est le fils du Premier ministre Ariel Sharon, qui entretenait des relations étroites avec feu le roi Hussein, le père du roi Abdullah.

Gilad Sharon est revenu pour affirmer que la Jordanie actuelle n’oserait pas s’opposer à l’annexion de la vallée du Jourdain par Israël, parce que l’état est faible et que la continuation du règne des autorités actuelles dépend d’Israël.

Tous ces efforts visent à pousser le roi à annuler l’accord de paix avec Israël.

Le roi Abdallah se retrouve coincé entre la colère du peuple jordanien et Israël. La pérennisation de son gouvernement est devenue presque impossible, le budget de son pays est au bord du gouffre.

Les États du Golfe, qui ont toujours été une source de soutien pour la Jordanie, ont réduit leur aide et des millions de réfugiés arabes ont afflué au royaume au cours des dernières années.

Malgré l’augmentation des tensions entre la Jordanie et Israël au cours de l’année écoulée, la coordination sécuritaire se poursuit tout comme la coopération en matière de renseignement.

Cela soulève des questions sur le fait que le roi n’utilise pas cette carte pour faire pression sur Israël à moins que cette coopération ne lui serve à lui et non au royaume.

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