Tariq Ramadan, déjà mis en examen en France pour des viols sur quatre femmes qu’il conteste, était confronté à son accusatrice suisse au tribunal judiciaire de Paris en présence du procureur de Genève.
L’intellectuel suisse, interdit par la justice de quitter le territoire français depuis sa sortie de prison, avait été interrogé pour la première fois en juillet dans cette procédure aux nombreux rebondissements.
Il y a trois ans … pic.twitter.com/GuLSiEvIeA
— Tariq Ramadan (@TariqRamadan) February 2, 2021
Tariq Ramadan publie sur son compte Twitter :
« Il y a trois ans…
Il y a exactement trois ans, j’entrais en prison pour des crimes que je n’avais pas commis.
Innocent, emprisonnée, j’allais commencer une autre vie, suivre un nouveau chemin et, au fond du couloir, je pressentais un nouveau matin, un nouveau soleil, un nouveau regard…
J’ai perdu des présences et gagné des coeurs, j’ai oublié l’absence des « amis » et senti l’amour des fidèles, j’ai appris à ignorer les juges et leur condamnation et faire confiance à l’Unique et à son pardon.
Et aujourd’hui je sens le besoin de Lui dire, et de vous dire, du fond du coeur, « Merci ». »