Le président de l’UMP, Jean-François Copé, sera reçu cet après midi à sa demande par le bureau exécutif du Conseil du culte musulman concernant la plainte déposée contre lui suite à ses déclarations sur le "pain au chocolat".
En effet, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) il y a trois jours, après le dépôt de cette fameuse plainte du CFCM et l’enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris, sans aucune précision donnée quant une éventuelle audition du président de l’UMP.
Mme Khadija Aoudia, l’avocate du CFCM, avait déposé plainte à Nîmes en octobre 2012 et le parquet local s’est depuis dessaisi au profit de celui de Draguignan, où Jean-François Copé, alors candidat à la présidence de l’UMP, avait évoqué lors d’un meeting le cas d’un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous à la sortie de l’école" au motif "qu’on ne mange pas pendant le ramadan".
Ces propos ont été jugés diffamatoires et "islamophobes" par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par M. Copé à son président Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l’UMP s’étonnait des poursuites engagées à son encontre.