L’Autriche mène actuellement une offensive contre l’islam, menaçant des dizaines d’imams et de mosquées.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz, chef du parti conservateur (ÖVP) qui gouverne depuis décembre 2017 avec la formation d’extrême droite FPÖ, a déclaré :
Des sociétés parallèles, l’islam politique et la radicalisation n’ont pas leur place dans notre pays.
Le gouvernement compte fermer 7 mosquées prenant pour excuse les soi-disant tendances extrémistes de ces dernières et leur non-respect de la loi de 2015 qui impose «une attitude positive envers l’Etat et la société» de la part des responsables de mosquées.
Kürsant, 26 ans, s’est exprimé sur la fermeture de la mosquée qu’il fréquentait :
Je fréquente cet établissement depuis que je suis enfant (…), je n’y ai jamais entendu de propos salafiste, c’est ridicule
Le nombre d’imams concernés est important :
Le cercle de personnes qui pourraient être affectées par ces mesures comprend environ 60 imams.
«Sur les 60 personnes potentiellement concernées, se sont d’ores et déjà vu opposer un avis négatif de séjour et risquent l’expulsion.»
Marine Le Pen, toujours là lorsqu’il s’agit d’Islam, s’est réjoui de cette annonce :
L’Autriche prend les choses en main contre l’islam politique.
Environ 360.000 personnes d’origine turque vivent en Autriche, dont 117.000 ont la nationalité turque. L’Union islamique turque d’Autriche (Atib), la plus puissante association religieuse turque dans le pays a condamné cette offensive et Erdogan a déclaré :
[Ces annonces sont le] résultat de la vague populiste, islamophobe, raciste et discriminatoire dans ce pays