La vitre du dôme de la mosquée de Massy, a été visée par un tir d’arme à feu. Le gérant de la mosquée a trouvé la balle logée dans la vitre.
Il est impossible pour les responsables de la mosquée de déterminer les circonstances de cet acte. La mosquée de 3000 m2 dont 1500 m2 de salle de prière a été inaugurée en décembre 2016 et est toujours en cours construction. Jusqu’à 1500 personnes sont accueillies chaque jour depuis plus d’un an et aucune menace ni méfait n’ont été signalés.
La semaine dernière, les ouvriers du chantier et les responsables de la mosquée se dirigent vers le toit, alertés par une infiltration d’eau. C’est là qu’ils découvrent la vitre du dôme brisée :
Il y avait un impact, et la balle, complète le président. Mais on est sereins, ça a pu être fait il y a quelque temps sans qu’on s’en rende compte. On n’a reçu aucune menace jusque-là. C’est peut-être un hasard.
Le dôme est pourtant difficilement accessible de l’extérieur, l’édifice étant situé près de quelques entreprises et d’un terrain vide en chantier. « On a pu être visé de loin ou depuis le bord des rails », estime le président de l’association des musulmans.
Une plainte a été déposée par le gérant de la mosquée mais Nicolas Samsoen, le maire de la ville, semble serein :
Une plainte a été déposée et c’est bien normal, mais nous sommes ici sur un acte totalement isolé.
Une enquête a été ouverte et en attendant, les responsables religieux et la municipalité « restent vigilants », l’élu UDI précisant être « attaché à la protection de toutes les communautés et de tous les habitants de la ville ».
Acte islamophobe ou simple coïncidence, seule l’enquête policière nous permettra éventuellement de définir les circonstances exactes de cet incident. Ce dernier viendra potentiellement alimenter les chiffres de l’islamophobie en France, en baisse significative en 2017.
