Selon « l’indice d’islamité », la Nouvelle-Zélande est le premier pays musulman du monde. C’est le pays qui incarne le mieux et le plus fidèlement les valeurs musulmanes.

Cet indice a été développé par Hossein Askari, économiste d’origine iranienne et professeur à l’université George Washington aux États-Unis.
Hossein Askari dirige une fondation à but non lucratif, Islamicity Fondation, et mesure l’indice d’islamité dans des dizaines de pays à travers le monde depuis le début du millénaire.

« L’indice d’islamité » permet d’évaluer quels pays mettent le mieux en pratique les enseignements du Coran et incarnent au plus près les valeurs de l’islam. Cette évaluation se fait au niveau de la société et non pas en se basant sur le comportement individuel des croyants uniquement.
Hossein Askari explique que pour élaborer cet indice, il a fallu répertorier tous les fondements et enseignements clés des préceptes musulmans, il donne comme exemple : « le Coran dit qu’il ne devrait pas y avoir de pauvreté, donc on a regardé les indices de pauvreté ».
Parmi les différents critères pris en compte dans l’évaluation de l’indice d’islamité de l’économiste, on trouve les droits des animaux, les libertés civiles, l’intégrité du système judiciaire, la qualité des soins de santé, la répartition des revenus etc.

Selon le classement général de l’année 2018, la Nouvelle-Zélande est en tête, suivie de la Suède, des Pays-Bas, de l’Islande et de la Suisse.
Les pays à majorité musulmane n’apparaissent dans ce classement qu’à partir de la 45ème place, avec les Émirats Arabes Unis. Quant à la dernière place du classement, elle est accordée au Yémen qui se retrouve à la 153ème place, sachant que l’Islam est sa religion d’État.

La Nouvelle-Zélande ne compte qu’environ 1% des musulmans. Le pays n’a pas de religion officielle et presque la moitié de ses habitant se disent chrétiens. Suite à l’attentat de Christchurch survenu en mars dernier, la première ministre Jacinda Ardern avait alors déclaré en signe de soutien à la communauté musulmane : « Ils sont nous, nous ne sommes qu’un ».

Enfin, Hossein Askari déclare que ce qui l’a poussé à mettre en place cet « indice d’islamité » est l’instrumentalisation de l’Islam dont les dirigeants et les gouvernements sont responsables, et qui vise à détourner l’Islam dans l’intérêt de chacun. Il ajoute :

Au début, l’Islam a beaucoup contribué, mais si vous regardez autour de vous aujourd’hui, l’interprétation est à remettre en question.

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