La Turquie restaure la mosquée historique Sinan Bey en Bosnie-Herzégovine

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Drapeaux bosniens devant la tombe d'Alija Izetbegović à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, le 1er juillet 2013.

La Direction générale des fondations de Turquie a réussi à reconstruire la mosquée Sinan Bey en Bosnie-Herzégovine. Cette mosquée historique, construite à l’origine au XVIe siècle et détruite plus tard pendant la guerre de Bosnie, doit rouvrir pour la prière du vendredi cette semaine, selon Turkiye Today.

Située à Čajniče, la mosquée Sinan Bey a été initialement construite par le célèbre architecte en chef ottoman Sinan Bey. Elle a été démolie par les forces serbes le 8 juin 1992, pendant la guerre de Bosnie, et les efforts de reconstruction ont commencé en 2016 avec une cérémonie de pose de la première pierre.

Le projet de restauration a été un effort collaboratif soutenu par la Direction générale des fondations de Turquie et la Communauté islamique de Bosnie-Herzégovine. Le projet ne s’est pas seulement concentré sur la mosquée, mais a également inclus la rénovation des tombes de Sinan Bey et de sa femme Semse, ainsi que l’aménagement paysager pour restaurer l’apparence originale du site, selon le rapport.

Le mufti de Gorazde, Remzi Pitic, a annoncé que les préparatifs sont terminés et a souligné l’importance de ces efforts de renaissance, déclarant : « C’est la troisième mosquée que nous ouvrons dans la région de Gorazde en dix ans. Nous avons encore beaucoup à faire. La reconstruction de la mosquée donnera une nouvelle vie à Čajniče, offrant aux Bosniaques une nouvelle raison de visiter. Nous avons prévu plusieurs événements, y compris le programme principal du Mawlid le 15 septembre, qui se tiendra dans cette mosquée. »

Hadis Kustura, un ancien muezzin de la mosquée avant sa destruction, a exprimé sa joie quant à sa réouverture. Hadis Kustura, qui a vécu à Čajniče jusqu’à la guerre puis a déménagé à Sarajevo, a été cité en disant : « J’étais l’un des derniers muezzins ici. Même avec peu de monde, je venais pour chaque prière. Être de retour dans cette mosquée évoque des sentiments que je ne peux pas décrire. »

« Maintenant, quand vous venez à Čajniče, vous avez l’impression d’entrer dans un vieux quartier musulman bosniaque. C’était difficile de visiter après la destruction de la mosquée », a-t-il ajouté.

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