Il y a quelques heures, lors du Conseil des ministres, le Président Abdelmajid Tebboune a annoncé le maintien de la fermeture des frontières de l’Algérie. Qu’il s’agisse des frontières terrestres, maritimes ou aériennes. Cette décision de fermeté fait suite à l’explosion de nouveaux cas de contaminations recensés dans le pays.
Par ailleurs, lors de ce discours fort, le Président n’a pas hésité à faire un rappel à l’assemblée réunie. En effet, il a annoncé s’en remettre à Allah. Le Seul capable de toutes choses.
Le communiqué de la Présidence explique :
« J’ordonne le maintien de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes. Jusqu’à ce qu’Allah nous libère de ce fléau. »
Ainsi, les Algériens qui souhaitaient voyager ainsi que ceux souhaitant rentrer dans leur pays vont devoir encore patienter. Mais il faut bien avouer que les dernières données concernant le nombre de contaminations en Algérie ne sont pas bonnes. 13571 patients ont été testés positifs et 905 décès ont été recensés. De plus, une forte augmentation des contaminations a été remarquée ces dernières semaines.
D’ailleurs, les services de réanimation de nombreux hôpitaux ne peuvent plus faire face à l’afflux de malades. Comme à Oran où les hôpitaux de la ville sont officiellement à saturation.
Le premier ministre d’Algérie demande « des Douâas »
Une situation alarmante, poussant Abdelaziz Djerad, le Premier ministre de l’Algérie, à réagir hier mardi :
«Je demande aux Algériens de faires des douâas (invocations) afin qu’Allah mette un terme à ce fléau.»
De plus, il a demandé aux autorités de :
« Procéder au confinement partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs localités, communes ou quartiers connaissant des foyers ou des clusters de contamination.»
Les conséquences économiques de cette fermeture de l’Algérie sont loin d’être négligeables. La Tunisie, par exemple, habituée à recevoir des nombreux touristes algériens chaque année, est l’une des victimes de cette décision.
Un expert tunisien du tourisme explique :
«C’est un chiffre qui pèse en matière d’entrées touristiques. Il est important, voire capital, que les Algériens puissent venir en Tunisie.»
