Nous apprenons que le certificateur de viande halal, AVS a subi « réquisition » par la police ce matin, révèle le site Islam&Info.
Depuis 26 ans, le certificateur de viande halal opère en France. Cette organisation est une référence pour la majorité des consommateurs musulmans de France.
#AVS certificateur de viande halal perquisitionné par la police… pic.twitter.com/CJvCUWUdUc
— Islam&Info (@Islametinfo) October 29, 2020
Des membres d’AVS tiennent à préciser qu’il s’agirait d’une «réquisition».
L’Ursaff et des policiers en civils ( étrange quand même) seraient intervenus puis repartis.
— Islam&Info (@Islametinfo) October 29, 2020
Réaction en chaîne
Ce matin, Gérald Darmanin s’est emparé de son compte Twitter pour annoncer que l’ONG BarakaCity a été dissoute ce matin en conseil des ministres.
L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. A lire? pic.twitter.com/GEDAN4S9kT— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 28, 2020
Ainsi il explique sur son compte Twitter au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. »
Il a joint sa déclaration du « décret du portant dissolution d’une association ». Dans celui-ci, on peut lire au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity propage des idées prônant l’islamisme radical et, par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes facebook et twitter de l’association, elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes. »
Le décret visant l’ONG explique également :
« Considérant que l’ensemble des commentaires engendrés par les messages publiés sur les comptes des réseaux sociaux de l’association BarakaCity constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence, qu’ils sont toujours accessibles sans que son président, ni aucun membre de l’association ne procède, ni à leur retrait ni même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés (…) le conseil des ministres entendu décrète que l’association dénommée Barakacity est dissoute. »