Ce lundi 18 mai, le Conseil d’État a jugé que l’interdiction générale et absolue des rassemblements religieux est « disproportionnée » depuis la fin du confinement.
Ainsi, il exige que cette interdiction soit levée dans les plus brefs délais. Le gouvernement a huit jours pour assouplir l’interdiction des cérémonies religieuses publiques dans les lieux de culte. Cette mesure est en vigueur depuis le 15 mars.
Plus précisément, le Conseil d’État estime que l’interdiction en période de déconfinement porte une «atteinte grave et manifestement illégale » à la liberté de culte. De plus, il réclame «des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires.»
D’ailleurs, il déclare que cette interdiction constitue une «atteinte grave et manifestement illégale» à la liberté de culte.
Selon la demande du Conseil d’État, les mosquées, les synagogues, les églises et les temples devraient rouvrir rapidement. Et probablement dans les prochains jours.
Encadrées et sous conditions sanitaires, les célébrations religieuses devraient donc pouvoir reprendre sous peu. Au moins dans certaines parties du territoire.
Pour rappel, la Conférence des évêques de France (CEF) demande la levée de l’interdiction des cérémonies religieuses depuis le 11 mai. Mais cette proposition avait été très vite écartée par Édouard Philippe. Ce dernier avait tout d’abord proposé le 2 juin, puis le 29 mai.