Les fraises Tagada sont les bonbons les plus consommés en France et il faut savoir que derrière leur texture si moelleuse se cache en fait de la gélatine de porc.
Même si sur l’emballage il n’est pas noté que cette gélatine est d’origine animale, c’est pourtant le cas.
Au sujet de ce manque d’information claire sur l’emballage des fraises Tagada, Thierry Court, confiseur, explique :
« Il y a un petit problème de transparence. Il y a bien écrit « gélatine », mais ils ne spécifient pas si c’est de la gélatine de porc, de bœuf ou de poisson. »
Et le confiseur d’expliquer également :
« Pour les bonbons gélifiés (type Dragibus, NDLR), on arrive à faire des choses bien avec de la pectine, de la carraghénane ou des gélifiants à base d’algue, d’origines végétales. Mais il n’y a que la gélatine animale qui permet ce foisonnement, de gagner du volume et d’obtenir la texture de guimauve propre aux Tagada. »
Et il faut savoir qu’aujourd’hui en France, aucune réglementation n’oblige à mentionner l’origine de la gélatine. Ainsi, une véritable opacité règne sur l’origine de la gélatine présente dans les fraises Tagada. Est-elle d’origine porcine, bovine ou maritime ?
A ce sujet Line Jensen, représentante des fabricants de gélatine d’Europe, explique :
« Il n’y a aucune réglementation qui oblige de mentionner l’origine porcine ou bovine de la gélatine. Le choix de faire cette précision est laissé aux marques. »
Et la réponse vient d’une employée du musée de bonbon de Haribo à Uzès dans le Gard qui dit au sujet des fraises Tagada :
« Oui, normalement il y a de la gélatine dedans, de la gélatine de porc. »
Line Jensen ajoute également :
« Par ailleurs, 80 % de la gélatine européenne sont d’origine porcine car la matière première est plus abondante.»
