Invité sur le plateau de Cnews, le président du CFCM, Mouhammed Moussaoui s’est exprimé au sujet des difficultés auxquelles les musulmans font actuellement face en raison du coronavirus et de l’augmentation de la mortalité.
L’islam réclame le séparatisme, ils ne veulent pas être enterré avec nous. Continuons ??? pic.twitter.com/N1k1IYG4Ao
— ?? alain parison ?? (@ParisonAlain) December 14, 2020
« Le culte musulman a énormément souffert car il n’y a pas de groupements de sépultures. Ce qu’on appelle les carrés confessionnels dans les cimetières. Et cela a mis des familles dans des situations très très délicates. Lorsqu’un maire dit à un de ses administrés qu’il ne pouvait pas lui trouver de place dans un lieu qui permettrait d’inhumer le défunt dans le respect de son rite, c’est très dur à entendre. «
Et le président du CFCM de continuer :
« On n’oblige peut-être pas les maires à créer des carrés de sépulture mais cela n’est pas non plus interdit. Et je pense que l’obligation morale vis-à-vis de ses administrés l’oblige à écouter et à prendre des dispositions pour ne pas rajouter à la détresse, la souffrance de ne pas pouvoir enterrer dans le respect des rites. C’est un peu difficile. »
Mohammed Moussaoui, né le à Figuig, dans l’extrême-est du Maroc, est un universitaire et mathématicien franco-marocain. Maître de conférences à l’université d’Avignon. Président de l’Union des mosquées de France (UMF, créée en ), il est depuis le , président du Conseil français du culte musulman (CFCM).
Pourquoi mettre le tweet d’un islamophobe dans cet article ?