Une proche de la famille d’Asma décrit « le récit cauchemardesque » des dernières 48h de la petite fille de 7 ans dont la péritonite n’a pas été détectée par le corps médical à Marseille. Malgré la douleur de l’enfant, aucun examen approfondi n’a été réalisé. Asma s’est éteinte quelques heures plus tard.
« Asma était à l’école dans le 3eme arrondissement de Marseille, toute la journée. Elle était en forme. Elle est rentrée chez elle avec sa maman et ses soeurs, elle a goûté.
Après le dîner, elle se plaint de maux de ventre. Puis, elle commence à vomir. Sa maman contacte le SAMU. Il est environ 22h.
La personne qui lui répond met en contact la maman avec le médecin qui lui donne le centre médical d’urgence le plus proche de chez elle et lui conseille de s’y rendre.
Pendant la consultation, le médecin a demandé ce qu’elle avait mangé au repas, c’était peut-être cela… Il prescrit Vogalène et Spasfon.
A la demande de la maman, il lui indique la pharmacie de garde la plus proche. En sortant du Centre médical, Asma était fatiguée, elle ne tenait pas bien debout, était courbée, sa maman l’a porté sur son dos jusqu’à leur domicile !
Malgré la prise du traitement, la petite fille passe une très mauvaise nuit, elle ne cesse de vomir.
Le lendemain, Asma était fatiguée, allongée sur le canapé. Elle prend son traitement le matin et le midi, mais cela n’a pas changé grand-chose.
Vers 15h, Asma dit « Je ne vais pas bien maman, il faut encore que tu m’emmènes chez le docteur. »
La maman s’organise rapidement pour la sortie de classe de ses autres enfants. A 16h, ils prennent la route pour l’hôpital Nord (13015).
Vers 17h, arrivés aux urgences. Une seule personne dans la salle d’attente, rapidement le tour d’Asma arrive, deux personnes la prenne en charge l’une l’examine l’autre prend note. La maman détaille tout.
On demande à Asma de patienter afin de l’installer dans un box, subitement la petite fille est prise de violents vomissements.
Asma réclame à boire. On lui apporte et une personne se présente : elle est étudiante en médecine.
Elle questionne l’enfant, mais elle est si affaiblie qu’elle a du mal à répondre. Elle donne son prénom, son âge mais répond difficilement aux autres questions. L’étudiante lui demande de cibler la douleur. Asma dit : « J’ai mal, j’ai mal. »
Vers 1h du matin, elle dit : « J’ai soif » Sa maman lui donne de l’eau. Elle n’a pas vomi. Elle dit : « J’ai encore soif. Donne-moi de l’eau. » Sa mère dit : « Je vais te faire une petite tisane. » Elle a tout bu.
Après avoir bu, c’était comme si elle miaulait. Sa mère pensait qu’elle s’endormait. Vers 2h du matin, Asma se blottit contre sa mère, elle la serre contre elle. Quelques minutes après, sa mère la regarde pour s’assurer qu’elle dorme bien. Elle avait le regard fixe, ne bougeait pas et ne répondait plus.
Sa mère contacte alors le SAMU, et leur dit : « Venez vite, elle nous quitte. » Elle sentait que sa motivation s’atténuait. Le médecin lui demande si elle respirait encore. Elle a répondu, qu’elle ne croyait pas et il lui a dit de l’allonger et lui a donné des instructions pour la réanimer, car il y avait un petit signe de pouls au cou.
L’équipe du SAMU est arrivée peut-être 30 ou 40 minutes plus tard. Ils ont tenté de la réanimer avec de l’oxygène pendant 50 minutes. En vain.
Ils ont dit que c’était fini. La police est restée sur place jusqu’à l’arrivée des médecins légistes chargés de transporter le petit corps d’Asma. »
Comment en 2021 on peut encore lire ce genre d histoire tragique @olivierveran @EmmanuelMacron c scandaleux que les urgences des HP soit dirigés que par d étudiants débutant comment en 2021 un petit ange nous quitte à cause d une erreur de diagnostique #YURIY où sont les médecins pic.twitter.com/pcAzf7WSl3
— « mafemmeaperdusonbb »nabilelmytho (@antiecolobobo) January 24, 2021