« Les terroristes ne fréquentent pas les mosquées » Elyamine Settoul donne une leçon de sociologie au porte-parole d’extrême droite - VIDEO

Le sociologue Elyamine Settoul remet scientifiquement et avec justesse le débat sur le djihadisme en France face au porte-parole du Rassemblement National parant l’hystérie ambiante dans les médias.

 

« Vous dites que Trappes est la première ville fournisseuse de djihadistes, c’est pas Trappes, c’est Nice avec 150 djihadistes. »

« Les études les plus sérieuses aujourd’hui qui dominent le champs académique c’est de montrer une déconnection entre les deux. Si vous regardez les terroristes, ce ne sont pas des jeunes qui sont passés par la case salafiste. »

« Ce sont des jeunes qui sont d’abord attirés par la violence. Le côté austère de la vie religieuse ne les attire pas. La mosquée ne les attire pas. Si on regarde le processus de recrutement, les terroristes ne sont pas passés par les mosquées. Ils sont passés par internet, pas la salle de sport, par la bande de copains,…

C’est pour cela que c’était aussi complexe pour les services de renseignement de détecter le phénomène. » explique le sociologue.

Qui est Elyamine Settoul ?

Elyamine Settoul est maitre de conférences au Conservatoire national des arts et métiers et docteur en sciences politiques de l’Institut d’études politiques de Paris (2012).

Il a été Jean Monnet Fellow au Robert Schuman Centre for Advanced Studies de l’Institut universitaire européen de Florence (2013-2015). Ses recherches s’articulent autour des questions de sécurité/défense, des thèmes liés à l’immigration ainsi que les phénomènes de radicalisation.

Il a participé à de multiples projets de recherche européens et est expert sur les phénomènes de radicalisation auprès de nombreuses structures (observatoire des radicalisations, ministères, collectivités territoriales, administration pénitentiaire, etc.).

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