Des milliers de Marocains ont participé à des manifestations de solidarité en soutien à la bande de Gaza, victime de la guerre génocidaire israélienne, lors desquelles ils ont réclamé la fin de la normalisation.
Ces manifestations de solidarité ont été organisées après la prière du vendredi pour la 63ᵉ semaine consécutive dans plusieurs villes du royaume, en réponse à l’appel de l’ONG Commission marocaine pour la défense des causes de la nation. Les manifestations se sont tenues sous le slogan « La normalisation est une trahison », selon des rapports de l’agence Anadolu.
L’agence Anadolu a rapporté que les manifestants ont dénoncé l’extermination israélienne en cours pour la deuxième année consécutive, exigeant la protection des civils palestiniens.
Ils ont scandé des slogans en soutien à la cause palestinienne et d’autres condamnant le ciblage des civils. Parmi les slogans figurent : « La Palestine est une terre libre, et les sionistes doivent partir » et « Le martyr a laissé un testament : ne pas abandonner la cause. »
Ils ont également brandi des banderoles, dont certaines portaient les messages suivants : « Soutenez la résistance et rejetez la normalisation » et « Du Marrakech des Almoravides au Quartier marocain en Palestine, soutien éternel à la résistance et rejet total des sionistes. »
En décembre 2022, le Maroc et Israël ont rétabli leurs relations diplomatiques sous la médiation des États-Unis, une initiative rejetée par des groupes populaires et des forces politiques au sein du royaume. Par la suite, des hauts responsables israéliens ont visité Rabat, une visite qui a coïncidé avec le début de la guerre à Gaza, mais cela n’a pas conduit à une rupture des relations diplomatiques avec l’occupation.
Avec le soutien des États-Unis, Israël commet un génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort et des blessures à plus de 152 000 Palestiniens. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues, alors que la destruction massive et la famine ont tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées, faisant de cette situation l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
Israël poursuit ses massacres, ignorant deux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés contre les Palestiniens à Gaza.