«Radicalisme», «terrorisme», «salafisme», autant de termes qui symbolisent l’Islam et les musulmans. Des mots qui font craindre le pire et qui servent de prétexte aux mesures de restrictions à l’égard de la communauté musulmane.
Une école musulmane à Marseille a été fermée, nous pourrions ajouter «une de plus». La vingtaine d’élèves scolarisée dans l’établissement est priée d’aller voir ailleurs vers d’autres cieux moins «salafistes».
Selon le ministre de l’Education, l’école «clandestine» aurait été fermée dans le but de lutter contre l’ «endoctrinement» ». Car comme nous le savons, dès qu’il s’agit d’Islam, l’endoctrinement et la radicalisation ne sont jamais très loin.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer en personne, sur BFMTV.
Que reproche-t-on à cette école ? Toujours selon le ministre de l’Education nationale :
C’est une école clandestine qui ne correspond pas aux règles que nous avons fixées depuis le mois de juillet dernier
Ces dernières années, les écoles privées hors contrat sont surveillées de près afin d’éviter les «dérives»
, a déclaré le ministre sur BFMTV. Ce n’est pas la première et ce n’est pas la dernière, a-t-il ajouté, tout en nous promettant que les fermetures d’écoles “hors contrat” risquent de se multiplier dans les semaines à venir. Bien sûr ces mesures s’adressent en priorité, voire en exclusivité aux écoles islamiques, terreau du terrorisme sous-entendu. , a indiqué le rectorat d’Aix-Marseille, précisant que « le procureur de la République a été saisi
». Située dans le 14e arrondissement de Marseille, cette « école clandestine Désormais, lorsqu’une école peut poser un problème notamment du point de vue de l’ordre public ou du point de vue du respect des règles de base de l’Education nationale, […] nous nous sommes mis en situation de pouvoir la fermer, a-t-il ajouté. Le ministre a précisé que cette fermeture a pour objectif d’empêcher que ces enfants «se fassent endoctriner de cette façon-là
» (sic), sans toutefois étayer ses propos de preuves.
Ce « regroupement d’élèves », déclarés chacun « sous le régime de la scolarisation à domicile », n’avait pas été ouvert de façon «régulière»
En attendant, les enfants seront rescolarisés dans une école publique, là où ils ne risquent rien.