Meilleure basketteuse de tous les temps en high school, elle ne peut pas intégrer la WNBA à cause de son Hijab

L’américaine de confession musulmane Bilqis Abdul Qaadir est une basketteuse hors pair, sur les bancs de l’université de Memphis ou sous les paniers, elle excelle dans tous les domaines. Élevée dans une famille pieuse, la benjamine d’une fratrie de sept enfants a démontré très tôt ses aptitudes exceptionnelles tant intellectuelles que physiques.

Elle sera la meilleure joueuse du Massachusetts, terminant sa carrière lycéenne avec 3061 points, soit plus que n’importe quel lycéen dans l’histoire de l’état… hommes et femmes confondus.
Basketteuse de haut niveau, Bilqis Abdul Qaadir a su imposer ses choix vestimentaires en alliant sport et religion. Pas une rencontre n’a été disputée sans son hijab, fière de sa religion, Bilqis ne compte pas renier ses valeurs pour sa passion.
Elle a eu le privilège d’être conviée pour le fameux Iftar organisé par Barak Obama durant le Ramadan 2009, un honneur dont peu de personnes peuvent se vanter, mais Bilqis étoile montante du basket et étudiante brillante de Memphis le méritait plus que quiconque.

Son rêve de jouer en pro s’est toutefois heurté à l’intransigeance de la Fédération Internationale de basket (FIBA) qui s’oppose à la voir jouer couverte de la tête aux pieds. La FIBA lui a purement et simplement demandé de choisir entre sa foi et le sport.
Mais la jeune musulmane n’est pas prête de troquer ses convictions religieuses contre un ballon dusse-t-il être de basket.
Elle a déclaré lors d’une conférence de presse : « Cette interdiction foncièrement injuste n’a aucun sens pour moi. Ça va prendre du temps pour que les mentalités et les règles changent, et je ne vais pas attendre cette hypothétique changement. Je n’ai pas l’intention de me métamorphoser pour jouer au basket. Je suis arrivée au niveau où j’en suis aujourd’hui, riche des enseignements de ma religion. Je ne vais pas changer ».

D’autres athlètes musulmanes sont dans le même cas, plusieurs d’entre elles dont Bilqis ont lancé une campagne avec #fibaallowhijab pendant deux ans pour permettre aux joueuses de basket-ball de porter le hijab sur le terrain. La pétition a remporté des dizaines de milliers de signatures mettant dans l’embarras la FIBA très critiquée pour sa prise de position contre le voile.
En attendant que la Fédération Internationale de basket décide de lever l’interdiction comme elle l’a récemment promis, la jeune joueuse entraîne des jeunes filles dans une école musulmane de Memphis.

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