Les médias s’empressent de nous noyer sous une avalanche de détails lorsqu’un individu muni d’un couteau s’attaque aux passants. La presse se délecte lorsque certains l’entendent «distinctement» crier «Allah Akbar».
Mais qu’en est-il lorsque la victime est musulmane et qu’elle est agressée à coups de couteau ? Evidemment c’est moins vendeur.
Pourtant les agressions contre les musulmans se poursuivent dans l’indifférence générale. Personne pour plaindre ces pauvres malheureux, victimes d’islamophobes frustrés.
Le 5 décembre dernier, alors qu’elle attendait sa fille rue de l’Egalité à Montauban aux alentours de 17 h, une jeune musulmane est poignardée par un homme.
L’individu âgé de 24 ans est arrivé tenant un couteau d’une main et une bouteille d’alcool de l’autre.
Bien sûr, la thèse de l’alcoolique qui s’en prend à une personne au hasard est très vite retenue. Mais selon la victime, voilée, le mobile n’est pas le vol, l’homme lui a déchiré son voile et l’a poignardé au niveau du cou, passant à quelques millimètres de la carotide dans le but évident de la tuer.
Après avoir tenté de lui échapper, elle glisse et tombe, son assaillant revient plus déterminé que jamais à en finir. Il lui hurle dessus et tente de la poignarder une seconde fois.
Un passant alerté par les cris, s’interpose et maîtrise l’agresseur jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.
Hospitalisée, la jeune femme a été soignée et ses jours ne sont plus en danger. Les médecins lui ont prescrit 12 jours d’ITT.
Le coup est passé près de la carotide. Cela aurait pu être beaucoup plus grave, a précisé un responsable proche de l’enquête.
Le voile déchiré de la jeune femme témoigne de la violence de l’attaque. D’ailleurs, la mère de famille a expliqué aux enquêteurs que l’homme s’est acharné, cherchant par tous les moyens à la tuer.
L’agresseur a été placé en garde à vue, il est poursuivi pour tentative d’homicide. Le CCIF a été saisi par le mari de la victime.